La, ou nait la Patrie.

Je viens de trouvé se texte que j’ai écrit fin de la saison 2019. C’est triste, qu’en octobre 2019 je pensais que le monde est instable mais que je peux faire ma petite contribution pour y apporter un peut de paix et d’amitié.

Title d’une chanson populaire.

Je le dis tout de suite, ce post devait sortir sous le titre « Chouette, la saison des ascensions de l’Elbrus est derrière nous ! ». Mais en repassant dans ma tête les impressions de l’été, j’ai décidé que celui que j’ai choisi irait mieux.

C’est le tire d’une chanson populaire connue des russes depuis qu’ils sont tout petits. Le sens profond de cette chanson je viens de le comprendre à mes 40 ans.

La Patrie – c’est ta mère, c’est ton père, ta maison, tes amis, la forêt qui entoure ta maison, c’est la langue que tu parles, l’héritage culturel et historique qui unit la Nation. Tout ce que l’on aime et que nous aimerions conserver. Aussi, suis-je convaincue que le succès principal de la saison écoulée est l’image positive de la Russie que les touristes étrangers ont pu emporter avec eux après leur visite.

En été, chez nous, c’était un véritable International. Nous avons travaillé avec des russes, des français, des suisses, des allemands, des espagnols, des canadiens et des gars de l’Afrique du Sud.

Je ne le cache pas, les gens venaient assez circonspects et ils repartaient – je le dis sans fausse modestie – enchantés, pleins d’impressions positives sur le pays et sur ceux qui l’habitent. J’étais comblée de recevoir des échos comme ceux-ci :
«…On tient à encore te remercier pour ton superbe travail et tout ce que tu as fait pour nous !
Grâce à toi on a passé un séjour génial, avec des beaux souvenirs plein la tête !
On tient aussi à te dire que tous les russes que nous avons rencontrés (et là il s’agit des russes, des balkars, des karatchaïs, ils les ont tous croisés) ont été très très gentils avec nous et vraiment supers !…»

Cette dernière phrase m’a singulièrement touchée, car j’ai pensé que dans le monde particulièrement instable où nous vivons aujourd’hui, les gens ordinaires que nous sommes sont capables de se comprendre et de se lier d’amitié malgré tout ce qui peut les séparer.